En cette fin d'été, les jours coulaient heureux en Nouvelle
France. Chacun allait à ses occupations .
|
L' ours étripait les
troupeaux des colons. |
|
|
|
Les moutons gambadaient au
prés ; tout était pour le mieux dans le meilleur des
mondes
. |
|
|
|
Au Petit Fort , nos soldats tuaient le temps avec des corvées
cent fois répétées.
Nos braves artilleurs, de garde ce jour là, s'affairaient
autour de leur précieuse pièce de 4....
Rien ne semblait perturber cette superbe journée. C' était
sans compter sur l' ennemi et ses noirs desseins !
|
|
|
|
Tapis au plus profond de la forêt, trois groupes de français
allaient troubler la paix de ce petit paradis.
Mais, les dieux de la guerre ce jour là, furent dans un
premier temps anglais.
D'innocents ovins incarnérent la main divine.
A peine sortis des bois, les sauvages révèlent leur
position en effrayant les moutons. Les braves bêtes, dans
leur fuite stupide, vont entraver la progression des indigénes
pour enfin s' interposer entre leurs lignes et le fort.
|
|
|
|
Surpris , mais avertis, les
artilleurs anglais donnent l' alarme .
Les réguliers et les miliciens accourent à la palissade
pour repousser l' assaut. |
|
|
|
Plus entrainés, les
fusiliers anglais arrivent les premiers, pour reçevoir un parti
d' indiens déchainés. |
|
|
|
Les coups font râge.
Bien vite, les troupiers anglais prennent le dessus, tuant au passage
le héros, puis, le chef de cette petite troupe. L' unique survivant,
ne doit sa vie qu' à la rapidité de sa course. |
|
|
|
Pendant tout ce temps, les artilleurs de sa majesté, sûrs
de la tournure de cette première affaire ; assistent aux
événements sans broncher.La milice de son côté
traîne en chemin.
Le calme est aussitôt retrouvé .La victoire semble
acquise
C'est sans compter sur la duplicité des français
!
Le découvert face au fortin, se couvre rapidement d' hommes.
Ils se dirigent vers la palissade dans un assaut désespéré.
Le canon donne, des français tombent !
L' affaire prend bonne tournure, les habits rouges sourient.
|
|
|
|
Une brise légère disperse la fumée, la peur
gagne les rangs anglais.
Le deuxième groupe de français se compose de grenadiers.
|
|
|
|
Quatre grenades volent !
La première tombe au pied de la palissade .Ouf !
La seconde et la troisième dans les rangs des réguliers
anglais .Elle élimine l' officier et deux autres hommes.
|
|
|
|
La dernière explose dans les rangs des miliciens anglais
juste arrivés pour prêter mains fortes aux murs . L'
officier du détachement se meurt, deux de ses hommes l' accompagnent
.
Les survivants des deux unités reculent , puis finissent
par fuir .
|
|
|
|
Suite à ces actions , les artilleurs restent seuls , leur
pièce est déchargée.
L' ennemi dans son élan enjambe la palissade, les derniers
anglais brûlent leurs dernières cartouches ; puis sans
poudre, capitulent.
|
|
|
|
Après avoir brisé
l' armistice, dans un dernier affront , l' ennemi contraint nos derniers
hommes à reconnaître sa suzeraineté sur le petit
fort et les territoires environnants. |
|
|
Avis !
Le Gouverneur a déclaré que l' exercice et le commandement
des troupes de la milice sera désormais sous la responsabilité
d' un officier de sa gracieuse majesté.
|
|
Générique :
|
|
Règle
Homards & Caribous
|
.........................
|
Xavier Morlec |
Figurines
|
.........................
|
Dixons |
Moutons et montures
de bât
|
.........................
|
Foundry et Essex |
Peintures
|
.........................
|
H. Mas |
Décors
|
.........................
|
H. Mas |
|
|